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FÊTE PATRONALE

Fête de l’Annonciation

C’est dans la règle de 1838 que la fête de l’Annonciation supplante celle de la Pentecôte comme fête patronale de l’institut. Ce changement est voulu par le F. Augustin pour marquer la rupture avec la Compagnie de Marie. Mais, ironie de l’histoire, les pères comme les sœurs choisiront aussi l’Annonciation comme fête patronale. Elle est donc celle de toute la famille montfortaine qui ne manque pas, quand faire se peut, de la célébrer ensemble. Le 25 mars 1992, par exemple, il y avait dans notre chapelle de la maison généralice, une belle assemblée de 6 pères, 35 sœurs et 17 frères.


Sur cette fête, les constitutions diront l’essentiel : «Les frères célèbrent ainsi le mystère de la présence du Fils de Dieu dans la vie des hommes et la place privilégiée de Marie dans le dessein de salut.» (C. 7)


Pivot de la vie spirituelle des frères, la scène de l’Annonciation fut partout repré­sentée: sur le cachet de l’institut, sur les en-têtes des lettres, sur la couverture de la Chronique ou de l’Almanach Saint-Gabriel, à l’intérieur de la règle de vie, où l’on choisit, parmi les nombreuses annonciations de Fra Angelico, celle qu’il a peinte, dans le couloir du premier étage du couvent Saint-Marc de Florence. Deux autres représenta­tions artistiques méritent de retenir l’attention: un vitrail de la grandiose chapelle de Sriracha en Thaïlande; la terre-cuite d’Angelo Biancini, La Vierge de l'écoute, placée dans le hall de la maison généralice, variante de celle qui est exposée, dans une des salles consacrée à l’artiste, au musée d’art moderne du Vatican.

L’annonce faite à Marie est rappelée chaque jour dans la prière de Y Angélus, sur laquelle le F. Gabriel-Marie, le bien nommé, a écrit de belles choses :

«L’Angélus est resté comme un petit office en l’honneur du mystère de l’incarna­tion: les brefs versets et répons qui s’entremêlent aux Ave sont d’une plénitude inépui­sable. Ne convient-il pas d’en faire notre prière gabriéliste, celle qui nous fait vivre notre spiritualité et contient la source mystique où nous pouvons, chaque jour, renouveler notre esprit?


Elle est comme le Rosaire la grande prière d’union à Jésus par Marie. C’est parce que Marie a dit : Qu’il me soit fait selon votre parole que la Sagesse a planté sa tente parmi nous. Il faut remarquer encore que l’Angélus est substantiellement la même prière que le Rosaire, soit la contemplation des mystères du Christ entremêlés d’appels à la médiation de Marie...


L’Angélus est enfin avec la messe la prière qui comporte le mieux le renouvelle­ment de nos vœux, puisque, en évoquant le Verbe incarné, le grand “religieux du Père et celle qui voulut se nommer “la servante du Seigneur”, elle nous permet de communier, par la foi et par l’amour, en Marie et par elle, à Celui qui est le principe et l’exemplaire de toute consécration » (La Lettre du Supérieur n° 6, du 24 juin 1956).



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